It's been a long long time

Toujours pas d'internet à Mulhouse, et une chérie plus exigeante qu'un chaton en manque de whiskas m'ont mis dans l'impossibilité de poster depuis 2 semaines. Bon aujourd'hui j'ai réussi à glisser quelques graines de pavot dans son café, donc j'ai pu me libérer pour écrire en urgence ces quelques lignes, mais je ne sais pas pour combien de temps ...

* après 15 tentatives de trouver qqch d'interressant ou de marrant à écrire je ne trouve rien, j'abandonne*

Nothing

Eh oui, aujourd'hui, pas grand chose à raconter. Je pourrais vous dire à quel point le concert de MGMT était cool à la Laiterie la semaine dernière, mais comme je sais que très peu de véritables mélomanes vont sur mon blog, ça ne servirait à rien. Marie est partie. Pour Paris. Mais ce n'est que provisoire. En attendant j'écris ces lignes dans l'appart vide, dans la chambre vide, et je passe mes nuits à regarder les oiseaux qui passent comme des menaces. L'appartement est vide parce que Marie a repris ses affaires, et moi j'ai repris l'appart. Tout cela est très décousu et ne tient qu'à un fil, même si tout ne tient qu'à mon style. "T'as vu" ajouterais-je même pour donner une touche banlieue à mon blog de Babtou. Il est 10h du matin, et il pleut sur Lyon. Même 10h30 si j'en crois l'horloge. Mais je ne lui fais pas confiance. Conclusion : le dimanche matin, je ferai mieux de me recoucher plutôt que de poster sur mon blog.

Guns are fun

Mes prochains 1500 $ d'économies passeront dans ça

Food for your mind

Nous sommes le 23 mai, il est temps de faire le traditionnel bilan du 23 mai. Oui, en Corse, on fait un bilan le 23 mai. C'est une règle immuable. On en fait un aussi le 22 et même le 21, mais le 23 le plus important. D'ailleurs, afin de vraiment faire le point et de ne rien oublier, on se repose la semaine précédente. Puis après avoir fait le bilan de tout ce qui s'est passé, on s'accorde une semaine pour bien réfléchir et préparer l'avenir. En vue du grand bilan du 1er juin. En France cette coutume temps à disparaitre. Mais je reste fidèle à mes racines corses. Ou italiennes, je ne sais pas vraiment d'ailleurs. Enfin bref.
Que s'est-il passé depuis le WE précédent ? Internet ne marche toujours pas chez moi, comme vous pouvez le constater en allant chaque jour sur ce blog.
Au boulot, Forum.Hardware.Fr m'évite de sombrer dans une caféïnodépendance trop aigüe.
Et en musique, je ne trouve plus d'inspiration. J'en perds l'appétit. Heureusement, cette vidéo m'a redonné envie de me goinfrer de légume frais pleins d'antioxydants et de bétacarotène :

Pour ma chérie

Une petite image de Chi pour ma chérie que j'adore. (Moumoute ta gueule)

(Pour ceux qui veulent regarder, chercher "Chi's Sweet Home". Déconseillé à tous ceux qui détestent les Lolcats ...)

Generation Y

Connaître la génération Y
En France, la génération Y regroupe 13 millions de personnes et représente 21% de la population. Ces jeunes, nés entre 1978 et 1994, déroutent les recruteurs et les managers par leurs comportements et leurs attentes.
"La génération Y se caractérise par les 4 “i” : individualisme, interconnectivité, inventivité, impatience. Tout d’abord, ces jeunes cadres sont assez individualistes dans leurs rapports avec l’entreprise. Ils cherchent avant tout à apprendre et le choix de l’entreprise sert à enrichir leur CV. Toutefois, et ce n’est pas le seul paradoxe, s’ils sont individualistes, ils se regroupent en réseaux tels que Facebook et utilisent de nombreux outils (blog, Youtube…) pour partager leur création. Cette inventivité est un atout pour l’entreprise à condition de savoir l’encadrer et la canaliser. Enfin, l’impatience est la dernière caractéristique de la génération Y. Elle veut “tout, tout de suite !” ", explique Benjamin Chaminade, expert international en ressources humaines et animateur d’un blog consacré à la génération Y et à la culture 2.0.

Bon, pour ceux qui suivent mon blog, et ils sont nombreux, j'en suis sûr, j'avais posté un truc sur les générations. Grâce à l'Apec, j'ai enfin ma réponse : je fais partie de la génération Y. Tout colle : mon égoïsme, mon impatience, tout ! Je vais enfin pouvoir mettre un terme à toutes les querelles avec ma chérie sur le thème du "tu ne penses qu'à toi". Il me suffira de brandir mon pin's "Generation Y" en criant "Tu peux pas comprendre, c'est pas de ma faute ! C'est à cause de ma génération !", ce qui devrait m'assurer un ascendant psychologique certain.

Bon, ça c'est résolu, je vais pouvoir m'attaquer à la faim dans le monde et à la crise alimentaire en Afrique.

Not another video

Quand je sais pas quoi faire, je vais sur Youtube, et hop, ma vie retrouve du piment.

Ainsi, aujourd'hui, j'ai pleuré. Beaucoup. Pendant 05 min 23. La main sur le coeur, et le Star Spangled Banner résonnant au fond de moi. Tout ça grâce à cette vidéo bouleversante. A l'heure où 40 soldats français vont être envoyé à Verdun combattre les Talibans suite à une erreur d'aiguillage de la SNCF, et où 700 autres viendront en renfort pour aider les GI (surtout "uncle", qui en a visiblement besoin, son moral se dégrade malgré le soutien de son fidèle ami imaginaire qu'il emporte partout), il est bon de se souvenir que derrière ces chiffres se cache une réalité souvent ignorée. Ces hommes, femmes et enfants envoyés au front vont laisser derrière eux 740 nourrissons, si on en croit la vidéo. Peut-être même 750. Hors pour assurer un renouvellement de la population, c'est 1500 enfants qu'il faudrait qu'ils laissent derrière eux. Ces gens ne sont assurément pas patriotes. Ils ne pensent qu'à la gloire et aux profits immédiats tirés de la contrebande d'opium, soyez-en sûr. Certes, ils font leur job, et ne demandent pas pour beaucoup, mais je ne peux me résoudre à dire que je suis fier d'eux. Surtout quand ils embrassent sur la bouche leurs nouveaux nés.