jeudi 28 juin 2012

EVG (suite et fin)

Après vous avoir appâté avec des histoires de pénis géant et des images pour enfant de petit lapin (une riche idée qui a du attirer vers ce blog un nouveau public de quinquagénaires belges amateurs de fourgonnettes et de sortie d'école), je n'avais d'autre choix que de vous relater les heures trépidantes que j'ai vécu, juste avant que quelqu'un de même pas naît me vole la vedette. Vous allez comprendre.

Je saute le récit du restaurant du vendredi soir, puisque je ne trouve rien de drôle à dire dessus. Je pourrai me moquer bassement du rire de jeune fille hystérique du serveur, mais si ça se trouve mon rire n'est pas mieux. J'avais à ce propos rencontré autrefois à Mulhouse (2008, pour ceux qui suivent ce blog)  une jeune fille dont le rire ressemblait à se méprendre au cri d'une otarie. C'est terrible. On la faisait rire rien que pour rire de son rire. Mais laissons là les otaries et revenons à nos moutons.

Le samedi matin, nous révisâmes notre connaissance du passé simple en enfilâmes nos plus beaux costumes du SWAT pour aller, non pas caresser des chatons comme sur la photo ci-jointe, mais chasser de l'indigène Bourguignon. Seul problème, les indigènes étaient 10 et nous 4. Nous avons donc préféré sympathiser lâchement avec eux autour d'une bière, avant de faire quelques parties de PaintBall. Et vu comme ils ont allumé leur pote qui fêtait lui aussi son EVG, nous avons eu fouchtrement raison.

Ensuite, après un déjeuner gastronomique au bord d'un lac à base de pâté de foie et de chips au vinaigre, nous reprîmes la route en direction de Beaune pour une initiation à l’œnologie. Nos commentaires pertinents ont d'ailleurs certainement convaincu l’œnologue de ne plus servir que de la Villageoise en cubi à la place du Romanée-Conti. Exemple lors de la dégustation en aveugle :

- Vous sentez quel arôme sur ce vin ?
- Mmmmh, raisin ? Bon, allez, fruits rouges, si ça peut vous faire plaisir. Si je me fie à la couleur ...

- Bon, au nez, ça vous évoque quoi ?
- Des notes boisées, je dirai du liège ... oui, oui, du liège. Il est bouchonné votre Meursault, je suis désolé de vous le dire

- Alors ça c'est un vin bien équilibré, entre l'acidité, l'astringence et le moelleux. Ça peut faire un bon vin de garde
- Oui, mais ça vaut pas un bon Cabajou pour aller avec les merguez

Après notre blacklistage définitif de la confrérie du Tastevin, nous redescendîmes au gite pour des libations plus traditionnelles, à base de 8.6 et de rosé du Languedoc, qui se finirent autour d'une partie de Time's Up. Et c'est là qu'à 4 heures du matin, le téléphone se mit à sonner pour annoncer que l'un d'entre nous risquait de mal dormir pendant plusieurs mois en raison de l'arrivée impromptue d'un nouveau né. Du coup, mon enterrement de vie de garçon passa au second plan. Life's a bitch. And I really ain't her pimp ...

2 commentaires:

Chockichoc a dit…

t'as oublié la meilleure nouvelle du weekend : je peux venir à ton mariage !

Rollo a dit…

C'est vrai, ça compense