jeudi 28 février 2008

Leave Ingrid alone !

Voici maintenant 6 ans qu'Ingrid Betancourt est séquestrée par le club med altermondialiste de Colombie. Aux dernières nouvelles, elle serait enchaînée dans des conditions inhumaines. Cela ne peut plus durer ! J'en appelle solennellement au PDG des FARC : faites que tout ceci cesse (allitération en "s", un classique en poésie et rééducation orthophonique) et qu'enfin Ingrid soit enchaînée dans des conditions humaines .

(je crois fortement en mes talents de négociateur intraitable)

Et sinon, bientôt, des photos de mon nouvel appart' que je peux enfin louer car j'ai (enfin, ma mère) retrouvé mon contrat de travail. Youhouh!

lundi 25 février 2008

Crotte

Quel est le point commun entre un ensemble de musique vocale du Jura et le sacre de Marion Cotillard ? Aucun. Bon maintenant que j’ai capté votre attention, je vais pouvoir vous raconter ma vie : Je suis dans le caca, j’ai paumé mon contrat de travail. Ca fait une semaine que j’ai promis de louer un F2 à Mulhouse, mais sans contrat de travail, je peux pas remplir le dossier de candidature. Et sans dossier, pas d’appart’. Et je sens qu’à un moment ils vont se lasser d’attendre et le refiler à quelqu’un d’autre. Bref, je commence à stresser grave. Mais le plus embêtant, est que si la milice mulhousienne m’arrête (avec ma plaque 54, je fais déjà louche), je ne pourrais pas expliquer ce que je fais ici :

- Papiers et contrat de travail SVP !
- Oui, alors, le contrat, c’est-à-dire que j’ai l’ai perdu …
- C’est ça ! Qu’est-ce tu viens foutre par ici, saloperie d’espion belge ! Tu viens nous espionner hein !
- Non, pas du tout, je travaille ici ! je bosse dans la chimie, et ..
- Enculé de belge, tu vas te mettre à table, qui t’envoie ? Qui en veut à notre belle réussite et à notre magnifique architecture teutonne ?
- Mais arrêtez !

Oui, je risque gros, et en attendant je suis obligé de squatter à l’hôtel. Crotte.

jeudi 21 février 2008

My generation

Hier j’ai regardé un débat intitulé « une génération qui n’a pas encore de nom » sur la 3, dans laquelle 20 millions de pré-retraités essayaient, par l’intermédiaire d’un journaliste poujadiste, de disséquer la vie de leurs enfants afin de s’assurer qu’ils pourraient bien payer leurs retraites. Evidemment, sous couvert de prendre soin de notre santé, on a eu droit à l’inévitable reportage sur le cannabis (1 jeune sur 2 avoue avoir déjà fumé à 17 ans, j’en tremble, si jamais ça m’arrivait !), la buvette le samedi soir (phénomène tout a fait récent…), le suicide, internet (it’s just for fun and porn, n00b), et le refrain : ya plus de jeunesse ma bonne dame, les jeunes ils croient plus en rien, si c’est pas désespérant, nous au moins on voulait changer le monde en 68, eux ils sont vieux avant l’heure.

On avait invité une série de jeunes de 25-30 ans, écrivains, qui avaient tous des trucs passionnants à dire, avec chacun son point de vue sur l’origine du malaise, dont une revenait souvent : la précarité. Bon, bourré de thunes comme je suis, j’avais un peu du mal à me sentir touché, mais j’ai néanmoins décidé de ne pas boire de Sauterne ce soir là en solidarité avec les jeunes en galère [/humour de droite].

Cela m’a en tout cas incité à me poser la question suivante : fais-je partie d’une génération ?
J’avoue que cette question ne m’étais jamais passé par la tête. Quand j’écoutais du néo-métal, en 2001-2002, j’avais effectivement l’impression de faire partie de quelque chose. Peut-être pas une génération, mais en tout cas un mouvement. J’avais les pants les plus phat de tout le tiéquar, de belles dreads soyeuses et une parka militaire inamovible. Il y avait un sentiment d’appartenance lorsque je croisais des jeunes aux concerts ou dans la rue. D’ailleurs Choco s’en est beaucoup moqué, mais Choco joue à WOW, donc son avis compte pas. Enfin bref, j’avais des idéaux, alors que les jeunes de maintenant .. voyons qu’est-ce que je raconte ? j’ai jamais eu d’idéaux ! Toujours est il qu’aujourd’hui, je n’ai pas vraiment l’impression d’appartenir à quoi que ce soit.

Mais une génération, est-ce un sentiment d’appartenance collectif, ou est-ce le regard extérieur des plus vieux qui nous voient comme une espèce de boite noire avec ses codes indéchiffrables, et qui, parce qu’ils ne comprennent pas, se disent : « humm, mais ya de la collusion là-dessous, ils seraient pas en train de nous faire une génération tiens ? ». Il y a quand même peu en commun entre un jeune de banlieue pavillonnaire habillé en H&M qui boit le samedi soir avant d’aller en boîte, et Babahoo.
Bon, mauvais exemple, Babahoo est intemporel. (vu le nombre de lecteurs qui doit venir sur mon blog, je m’autorise des private joke pas drôle)

Pour trancher, je vais faire une conclusion super efficace, façon DS de philo :

« Certes le décalage entre les plus vieux et les plus jeunes a toujours existé, et ainsi définit de manière « naturelle » une différenciation des générations. Mais une génération se définit aussi par un sentiment d’appartenance, avec des codes identiques, une vision du monde commune, et une tranche d’âge similaire. Pour qu’une génération existe, il faut à la fois qu’elle se définisse comme telle, mais aussi qu’elle apparaisse et soit reconnue comme telle par les autres générations. Mais le fait d’appartenir à une génération n’est-il pas réducteur ? Ne sommes-nous tous pas frères ? »

Analysons ce moment de bravoure littéraire : Première banalité : les jeunes contre les vieux. Deuxième banalité : les rites d’appartenance. Synthèse finale : on ménage la chèvre et le chou. Ouverture : des beaux sentiments dégoulinants. Wouaw, oncle Rollo, tu nous as encore bluffé avec pas grand chose.

En conclusion, je vais vous dire ce qui ne va pas dans ce pays : ce qu’il nous faudrait c’est une bonne guerre !

mercredi 20 février 2008

Bug

Des fois, je me fais honte ...

lundi 18 février 2008

Dinostalgie (worst title ever)

Je suis toujours sans-logis depuis la semaine dernière, et c’est pas près de s’arranger.
En effet … Oh mon dieu, je crois que cet article ne sera jamais fini : je viens d’allumer la télé, et que vois-je, sur la 6, là, sous mes yeux ébahis ? Ils diffusent Jurassic Park !! Wouhou !!
Avec ces enfoirés de raptors qui se planquent n’importe où pour vous lacérer le bide. Et Robert Muldoon, mon héros chasseur en costume colonialiste, bon joueur même face à la mort (« petite futée »). Bon il sert un peu à rien, vu qu’il est même pas foutu de dégommer un seul dino durant sa brêve vie cinématographique, mais il a la classe.
Et surtout, voilà un grand film humaniste et moral : l’informaticien qui travaille sous Windows, un gros nerd aux doigts gras prêt à vendre père et mère contre 1 million de Dollars, meurt bouffé par un dino rigolo alors que la blonde adolescente rétablit tout grâce à sa connaissance de linux et ses yaourths 0% et sauve ainsi le monde. Comme quoi, les nerds, c’est le mal, vivement qu’en on finisse avec leur héritage (si ça se trouve dans 30 ans un président se présentera avec ça comme programme…).

Promis, demain, j'écris un post avec du sens.

jeudi 14 février 2008

I Can Has ... ? (le test)

Voici le fameux comparatif des burgers :
Comme le prouve la série de photo prise ci-dessus , la forme de la recette gratinade a considérablement évoluée avec les années.
Ainsi, d'une forme de suppositoire favorisant son absorption par quintal, nous sommes passé à une forme plus traditionnelle, dite aussi "Regular", ou "Reg", voir même "R-Type" mais là même ceux qui parlent Wall Street english dans le métro n'arriveront plus à vous suivre.
Le choix de la forme "Reg" est dicté par une facilitation plus grande de la récolte des pains à l'automne, car on peut mieux les stocker en tas. (oubliez tout ce que vous croyiez savoir sur l'origine du pain...)
Mais la forme n'est pas le seul changement qui est survenu au cours du temps. La composition a évolué, avec néanmoins une constante : la présence de radis dans le burger, ainsi que de tout produit un tant soit peu diététique, reste nulle. Si l'on se référe au tableau suivant, qui a valeur de preuve scientifique indiscutable, on constate que pleins de trucs sont illisibles en raisons d'une capture d'écran faite à la légère, mais néanmoins une chose est indiscutable : ça foisonne de belles couleurs.
Une chose est sûre : la recette gratinade, par son rapport source de protéine/prix se situe loin devant les recettes fondue et raclette, permettant ainsi à ce burger de rivaliser avec le redoutable Big Tasty Bacon (je met des majuscules parce que c'est un peu un ami)

mercredi 13 février 2008

I Can Has ... ?

J'ai eu au cours de ma courte vie la chance d'avoir réaliser 2 choses primoridales:
1°) Rencontrer ma chérie (oui, c'est original, hein)
2°) Tester les 3 recettes tartiflette, gratinade et fondue de chez McDo
Et je dois dire que oncle Ronald s'est plutôt bien démerdé pour ces 3 recettes. Il a su tirer la quintessence de l'âme savoyarde pour en restituer tous les arômes dans une délicieuse spécialité fromagère au bon goût de burger. La Savoie peut désormais être rayée de la carte, nos enfants pourront garder intact le meilleur de cette région au fond de leurs petits estomacs.
Prenez le temps d'ouvrir délicatement l'emballage en carton, savourez les senteurs de sapin, de gruyère, de fumé et de bouquetin s'exhalant du burger. Notez les reflets dorés du fromage gratiné couvrant le dessus du pain. Oui, vous ne rêvez pas, vous êtes bien à la Part-Dieu, et pourtant vous n'êtes plus là, vous êtes transporté dans un tourbillon de sensations rarement ressenties depuis la dernière fois que vous avez ouvert un pot de pate SLIME.

(à venir un comparatif des burgers)

Et comme le titre de ce post s'appelle "I Can Has", voici la traduction de la Bible en lolcat.
Les gars ont bien senti que d'ici 10 ans, plus personne ne parlerait anglais. Autant prendre les devant.

lundi 11 février 2008

Back in Black

« La vie est un éternel recommencement » a déclaré un jour Dostoïevki, mon poisson rouge (Oui, je suis très snob quand il s’agit de donner des noms à mes animaux), avant de sauter hors de son bocal en laissant un mot d’adieu dans sa gamelle.
Bref, v’la t’y pas que Mercredi mon téléphone sonne, je décroche, et là paf, qui c’est ? je vous le donne en mille : le directeur de l’usine de Mulhouse où j’avais bosser l’année dernière. ‘truc de ouf, me dirais-vous avec beaucoup d’à propos, et je ne pourrais qu’acquiescer.

Le brave homme m’appelait pour me proposer de devenir chef de projet sur un arrêt prévu en octobre 2008, et voulait savoir si éventuellement j’étais prêt à accepter autant de responsabilités d’un coup, vu que l’enjeu de l’arrêt était de l’ordre de 600 à 700 Millions d’€, qu’il fallait déclarer la guerre à l’Allemagne pour construire une extension à l’usine et que personne ne savait exactement comment combattre les rats mutants qui infestaient les égouts du secteur et ralentissaient les travaux de maintenance en causant des pertes considérables parmis les ouvriers. Banco, lui déclarais-je suavement à l’oreille, vu qu’on était au téléphone, j’accepte votre offre.

Il contacta donc mon employeur pour lui dire comme quoi Rollo c’était un mec trop bien et que c’était lui et personne d’autre qu’ils voulaient pour cette mission. Je suppose que la scène a du se passer à peu près comme ça :

Directeur : - Bonjour, on aurait besoin d’un chef de projet pour une mission chez nous jusqu’en novembre 2008, et on sait de source sûre que Rollo bosse pour vous, que c’est un gadz’arts, que vous le payez une misère donc qu’on aura du boulot nickel pour 3 fois rien.
Mon chef : - Rollo ? Non je vois pas
D : - Bah euh, si, vous savez, assez grand, mal coiffé, qui cause pas …
MC : - Attendez, je crois effectivement que ya quelqu’un qui correspond à cette description, mais on savait pas que c’était un ingénieur ! Il nous sert de porte-manteau à l’agence à Lyon, on pensait qu’il faisait partie du bâtiment.
D : - gné ?
MC : - Ouais bah si c’est ça qu’il vous faut, ya pas de problême. On dit 2000 € la semaine ?
D : - La méga vache, ils sont en or massif vos porte-manteaux.

Donc Vendredi mon chef arrive la bouche en cœur. Euh non, même pas. L’air totalement indifférent, et m’annonce comme quoi je commençait Lundi à Mulhouse pour une durée de 9 mois. J’avoue qu’ heureusement que le directeur m’avais appelé avant parce que sinon, ça peut légèrement surprendre.
Exemple :

- Dites moi mon petit Rollo, vous vous voyez comment dans 6 mois ?
- Bah j’aurais fini d’emmenager mon nouvel appart’ sur Lyon, je pourrais voir ma chérie tous les soirs, recevoir des potes, faire de la musique, pourquoi pas dans un groupe, sortir à des concerts, etc.
- Perdu ! Vous commencez à Mulhouse lundi. Vous pouvez faire vos bagages tout de suite, enculé de hippie. Rassurez-vous je ne prendrais jamais de vos nouvelles, et vous pourrez toujours crever pour vos vacances, espèce de porte-manteau.

Et ainsi donc, me voilà en train de loger dans un appart hôtel cossu, avec un vrai kitchenette comme à la résid’s et une clim réglée à 60°c comme au foy’s. D’ailleurs en ce moment de grosse gouttes de sueur perlent de mon nez pour venir s’écraser sur les touches du clavier, faisant déraper mes doigts moites tels des knacki balls sortant de la casserolle. Et dire qu’après je lèche le clavier ( quoi ???)
Bon je sais mes lecteur avides de petites images avec peu de texte, j’ai rajouté une série de photo pour illustrer le tout : Comme vous pourrez le constater, j'emporte toujours avec moi un sac de vêtements sales que j'étale par terre pour me recréer mon petit chez moi

vendredi 8 février 2008

Au double 6

Hier soir avec Fangorn on s'est tapé 2 h de métro pour aller voir un concert au Double Six, un bar tout droit sorti d'un sitcom, avec une déco aspetisée, une collection de guitares posée sur des murs blancs, un serveur ressemblant à un étudiant en école de commerce. En gros l'opposé du Citron. Berk.

EDIT : j'avais écrit un premier article où je me contentais de reprendre la bio d'un des 2 groupes sur leur Myspace et où je modifiais 2-3 passages du textes pour les rendre plus proche de la réalité, mais bon, je trouve ce procédé un peu pourri, et j'ai pas envie de passer pour un nazebroque sans imagination aux yeux de Babahoo. Donc je l'ai viré.

jeudi 7 février 2008

LOL

Salut Rollo,
Je me permets de t'écrire car je viens de voir le descriptif de ton job actuel sur gadz.org.
Au cas où tu ne te souvienne pas romain fehr = Kheops de la me203.
J'occupe aujourd'hui un poste d'ingénieur d'affaires chez ALTEN Conseil & Ingénierie autrement dit je gère l'interface commerciale avec les clients et je participe également au recrutement de nouveaux collaborateurs.
Le descriptif de ton job m'a interpelé car tu ne semble pas du tout satisfait de ta mission actuelle... (c'est le moins que l'on puisse dire) alors très clairement des postes en planif dans le secteur de l'énergie nous pourrions en avoir à te proposer sans doute dans de meilleurs conditions (mais également dans d'autres domaines suivant tes intérêts)
Alors si ca t'intéresse d'étudier différentes opportunités n'hésite pas à me contacter:
Romain FEHR
06 ...
mail: ...
A bientôt,
Romain

Voyons voir, euh, des postes de plannificateur ... Bon sang mais j'en rêve tous les soirs ! Je kiffe tellement MSProject que chaque matin je me lève à 6h pour plannifier ma journée, et le soir à 21 h je fais le comparatif et je regarde où j'ai perdu du temps et où je pourrais en gagner. Puis après je me fais des gros classeurs avec, et je prends un malin plaisir à les archiver sous Access. Non mais sérieusement, je vais pas démissionner d'un job que j'aime pas pour refaire exactement la même chose ailleurs.
En plus, Romain est Gémeau et moi je suis Capricorne, ça collera jamais entre nous.


lundi 4 février 2008

Pouf pouf

Moi quand je suis au boulot et quand j'en ai marre que la plante verte me dévisage à travers la vitre, je prends mon accordéon et je joue une polka en buvant du café, ça me revitalise.

vendredi 1 février 2008

OMFG ? WTF ??

Je suis ridicule, je suis fou, je suis complètement bizarre. Je le sais bien.
Je t'ai suivi jusqu'à ton appartement mardi soir. Après que la porte a été fermée derrière toi, je restais longtemps devant la porte, pour rien.
Récemment je pense tout le temps à toi. Et je ne peux plus l'arrêter. Apparemment je suis amoureux de toi. Est-ce que tu pourras m'épouser si je divorce ?
A la semaine dernière aussi, quand je suis arrivé chez L., tu étais devant la porte de la chambre de Lorraine en parlant des pièces manquées d'outil pour la restauration. Je restais juste derrière toi. Je t'ai observé ton dos. En effet j'ai brusquement eu envie de te serrer dans mes bras. Mais en réalité je n'ai rien fait. J'ai senti ton odeur. Et j'ai contemplé un petit morceau de tes fesses très blanches. (Je suis désolé). C'est ridicule. Je ne suis pas normal. Je suis trop bizarre.
Parce que je crois que tu n'étais jamais amoureuse de moi.
Enfin je ne sais pas, car une fois tu m'as regardé très intensément quand je suis arrivé chez toi pour le cours un peu avant les autres. Et puis quand je t'ai rencontré avec ma femme dans la rue de la République. D'ailleurs toi aussi, tu étais avec ton copain. Tu étais très souriante en se croisant avec nous. Pourtant à ce moment précis, j'ai pensé que tu pourrais peut-être être amoureuse de moi. Mais c'est inexplicable. Ce serait juste ma simple impression.
Je suis amoureux de toi, mais en même temps je suis vraiment fou.
Mais tout de même j'ai peut-être une raison.
Il y a à peu près un an, on a découvert que ma femme était stérile.
On a essayé plusieurs traitements. Mais ça n'a pas marché. Je n'ai plus beaucoup d'espoirs maintenant. Et j'ai commencé à te regarder différemment.
Pourtant je n'aime pas du tout le prof qui s'éprend d'une de ses élèves. C'est trop banale. C'est souvent même vulgaire.
Mais de toute façon j'ai l'impression que tu ne m'aimes plutôt pas. Comparée avec M. et L., tu es souvent très froide avec moi. Par exemple quand on a marché ensemble jusqu'à Bellecour après le premier cours du mois d'octobre. Tu étais vraiment froide. Mais tu continues à me beaucoup perturber . Quand tu souris, tu es vraiment mignonne, vraiment belle.
Mon père rêvait de voir mes enfants jusqu'à la fin de sa vie. Voilà ça me perturbe aussi. Mes parents n'ont pas de petits enfants, car mon frère et ma belle-soeur ont perdu leur bébé par accident. Mais même si mon père n'insistait pas, je voulais élever au moins un enfant. Et ça a commencé à être difficile. On pourra peut-être en adopter un. Ca doit être une résolution raisonnable. Pourtant je t'aime de plus en plus jour après jour.
En même temps, ça me fera peur, si tu me réponds "oui, je suis en fait amoureuse de vous depuis longtemps. Mais pouvez-vous m'attendre encore 3 ans jusqu'à la fin de mes études ?" Dans ce cas je ne sais même pas si je peux carrément changer ma vie. Je préfère d'entendre dire, "non, je suis désolée. Je suis vraiment amoureuse de mon copain. Je ne peux pas penser à quelqu'un d'autre. Si vous n'aimez plus votre femme, cherchez quelqu'un d'autre. En tout cas pas moi". Ce genre de réponse m'encouragera de vivre une vie sans enfants avec ma femme. Mais je voulais quand même dire que je t'aime.
Non ! ce n'est pas vrai. Enfin je ne sais plus. Je t'aime. Et je rêve de vivre avec toi. Mais j'ai peur de toi, très peur de toi. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que tu serais très méchante avec moi. Mais je suis amoureux. Je t'aime. Je suis très ridicule. Pour le moment je ferai des efforts de ne pas te suivre après le cours de mardi soir, car je ne veux pas te déranger. Mais en réalité je veux vraiment te suivre, je veux te coller, je veux te toucher, je veux te serrer dans mes bras, je veux tout le temps être avec toi.
Mais je ne sais plus. Je sais que je suis trop ridicule.
Mais ne dis rien sur ce mail à personne, surtout ni à M. ni à L., s'il te plaît ! Je ne veux pas que l'atmonphère de notre cours change.
Je suis bizarre. Je suis vraiment désolé de t'envoyer ce genre de mail.
Voici le mail que ma chérie a reçu de la part de son prof de japonais hier ... ça fait un peu flipper.
Bon, je suis pas une pute, alors je me suis juste contenté de transférer le mail à son épouse :)