jeudi 31 janvier 2008

Je revis

Internet est tombé en panne pendant plus de 72h ... c'est long 72h. Vous pouvez pas imaginer ce que ça fait de se retrouver coincé chez soi, en plein Lyon, sans téléphone, sans internet. On a l'impression d'être seul au monde. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, disait Will Smith dans son dernier court métrage. Comme je partage désormais ce sentiment terrible !

Et puis ma chérie est arrivé, et a téléphoné à la hot line de Club Internet. Et de nouveau, le soleil apparu, radieux, illuminant de ses Mbits/sec ma vie. C'est cool internet quand même.

Revenons à ma vie fabuleuse : je vais bientôt finir ma deuxième semaine d'inactivité totale à l'agence, je suis dans la dernière ligne droite, presque plus rien ne peut m'arrêter, on est déjà jeudi soir. C'est une victoire facile, certes, mais une victoire quand même.
Je viens quand même d'avoir quelques nouvelles concernant mon futur : je reste 2 semaines de plus à l'agence pour rédiger un cahier des charges concernant les travaux de maintenance à effectuer sur une frégate de l'armée de l'eau. J'ai déjà plein d'idées géniales :
- rajouter des missiles
- encore plus de missiles
- des missiles avec des piquants au bout
- des missiles qui lachent des mines flottantes pour dégommer les dauphins
Evidemment, connaissant ces timorées de militaires, mes idées géniales vont passer à la trappe et on perdra la guerre, comme d'habitude. Enculés de dauphins.

lundi 28 janvier 2008

Je suis un blaireau

Je suis remonté ce WE pour redescendre des affaires de mon ancien appart pour remplir un peu mon nouveau, et je viens de me rendre compte que j'ai oublié le plus important : ma couette ... Bien sûr, je peux toujours dormir enroulé dans une serviette, mais vu qu'il fait un peu -3°C dedans.

Sinon à part ça, ce WE j'ai vu Choco et Banon, et c'était cool. 
 

jeudi 24 janvier 2008

Toujours rien

Depuis lundi, je suis sans mission. Et sans mission, je suis comme l'albatros de Baudelaire. J'ai le bec noir. Je traine à l'agence qui vient d'être récemment ouverte (=pas de fax, pas de clim, pas de télé, pas d'internet et pas de client), et je quémande avidement des yeux un peu d'attention et d'amour de la part de mon chef à chaque fois qu'il passe devant moi (=2 fois en 5 jours).
Je vois bien qu'il se demande qui je suis des fois, genre "bordel, j'espère qu'on l'a pas embauché en CDI, je sais vraiment pas quoi en faire de celui là". Je vais essayer de profiter de ce flou artistique pour m'autopromouvoir chargé d'affaire. Et là il sera bien feinté !
"-Dites moi, mon petit, j'ai un mission passionnante de plannification qui vous attend à Saint-Avold demain, et ça durera 8 mois minimum
-Ah mais vous êtes pas au courant ? Je dois rencontrer le PDG de Sanofi demain pour signer un contrat de 25 M€
-Quoi ?
-Bah oui, c'est moi qui m'occupe de tout le secteur Pharmaceutique maintenant
-... ?? bah, si vous le dites, je vous dit banco, vous avez carte blanche. Putain on me prévient jamais moi."
Et hop, le tour est joué, à moi les pétro dollars et l'Audi Q7 !


mardi 22 janvier 2008

Les joies du métier

Après 1 an passé comme plannificateur ("planneur" comme on dit avec beaucoup d'esprit dans l'industrie) et diverses missions effectuées, je commence à saturer des déplacements. La carte d'à côté indique en rouge les lieux de missions où j'étais censé allé, et en vert ceux où je suis réellement allé. Evidemment, à chaque fois que l'on m'annonce une destination, je me rue sur viamichelin et voyages-sncf.com pour voir en combien de temps je pourrais retourner sur Lyon ou Nancy les WE. Et puis au dernier moment, changement de programme. Bref, un fonctionnement pas trop stressant qui permet de se poser et de savourer la vie bien calmement ... ou pas.

Dernièrement, j'ai eu l'immense bonheur de me promener dans le 04, charmant département connu pour ... euh ... sa montagne et sa difficulté d'accès, je vois que ça. 3 semaines particulièrement joyeuses passées sous une pluie continue, mais qui ont su développer chez moi un talent d'autisme insoupçonné. En effet, je n'avais pas internet, pas de téléphone et le portable ne passait pas. Cependant, grâce à ma position centrale et primordiale pour le déroulement du chantier, j'ai pu avoir de nombreux contacts avec le personnel de l'usine et ma hiérarchie et exercer de nombreuses responsabilités, surtout dans mes rêves. En clair, je devais chaque jour venir à 8h pour jouer à la plante verte jusqu'à 19h, ceci sans la moindre possibilité d'occupation autre que changer de screensaver Windows (j'en connais tous les paramètres par coeur, avec une préférence pour la boule qui explose et se reforme, mon préféré) ou faire un damier sous Excel.

L'autoroute pour Lyon la plus proche se situant à environ 150 km, je fus contraint de loger à l'hotel. J'ai ainsi pu apprécier le charme rustique d'un petit hotel local, tenu par un couple de villageois du cru, dont le fort accent méridional donné une couleur chaleureuse aux incessantes disputes dont ils faisaient profiter la clientèle, en l'occurence moi seul. Néanmoins, les talents de cuisinière de la taulière faisaient vite oublier ces désagréments, vu qu'il fallait se concentrer attentivement en fermant les yeux pour oublier ce que l'assiette contenait. Je vous passerais la description de la chambre et des toilettes sur le pallier sans chauffage. On ne dira de toute façon jamais assez le mal que peuvent causer 40 années de tabagisme assidu couplées à des murs en moquettes dans un hotel. (A gauche une photo du couloir, à droite la douche... ah le charme désuet des années 70)

J'ai par la suite changé d'hotel. Le petit déjeuner était déjà plus copieux et l'hotel plus propre, mais l'isolation phonique de la chambre restait tout de même inférieure à celle d'un bureau open-space. J'entendais des cris de partout, certains venant de la télé du voisin, d'autres d'ouvriers se parlant à travers les cloisons, les derniers (que j'ai mis une nuit à identifier .. une longue nuit) n'étant autre que ceux de l'autre voisin qui ronflait. Tout celà était fort pittoresque et me donnait envie de me trancher les veines, d'autant que les dit ouvriers se levaient le lendemain à 4 h du matin pour aller travailler sur le chantier en s'accordant toutefois une pause débriefing devant ma porte avant le départ. Livin' la vida loca.

Bref tout cette ambiance me pèse, et depuis bientôt 1 mois je ne connais toujours pas ma prochaine destination. Grrrr, comme on dit.

lundi 21 janvier 2008

Rappel des faits


C'était inévitable, depuis que mes amis avaient ouvert un à un leur blog, je n'avais plus le choix : je devais suivre ou périr. J'ai d'abord essayé d'ouvrir un blog collaboratif, mais le manque de cohésion, d'inspiration, de ligne éditoriale ont eu raison de notre motivation. Hors j'ai des choses à dire. Des révélations fracassantes, qui vont bouleverser pas mal d'idées reçues. Oh oui, ça va fuser les potins et les ragots, et vous allez voir que la CIA n'étaient pas toute blanche dans l'assassinat de Kennedy, ça je peux vous le dire. Mais tel Monsieur X, je préfère garder toutes ces révélations pour plus tard. En attendant, vous saurez tout sur ma vie :
- qui je suis
- quel sinistre but je poursuis
- quel sinsitre profession j'exerce
- quel sinistre manque d'imagination j'éprouve dans le choix de mes adjectifs
Bref, vous n'aurez plus besoin de m'appeller une fois par an à Nouvel An pour s'assurer que je suis encore en vie ...