You can't judge a book...

"You can't judge a book ... no, you really can't !"
C'est en substance ce qu'un vieux new-yorkais m'a un jour déclaré à Central Park en brandissant Mein Kampf. (Oui, cette référence au nazisme est gratuite). Je pense toutefois qu'il avait un peu tort quand même.

Aujourd'hui, pour faire mon rebelle sur la plage et montrer que je ne lis pas Marc Levy, j'ai acheter le dernier Naomi Klein (auteur de No Logo). 700 pages de critiques du capitalisme, je pense que ça devrait ébranler mes convictions ultra-libérales et pro-UMP. Et pour rajouter une couche de non-conformisme à mon non-conformisme, je suis allé L'OM *désolé* l'acheter dans une obscure librairie arnachiquo-bordélique où pour rentrer il faut chanter l'Internationale la main sur le coeur. `
J'ai bien vu une larme perler au coin de l'oeil de la libraire (note pour ma chérie : la libraire a 50 ans. Non, je ne l'ai pas dragué. Oui, je n'y retournerai plus jamais.) lorsque, après qu'elle m'a demandé (après que + indicatif. Jamais de subjonctif. C'est important.) si je voulais le feuilleter, je lui ai répondu "non, c'est bon, je l'ai déjà regardé rapidement à la Fnac".
Enfin bref, après un telle phrase pleine de parenthèses entravant la lecture, je préfère vous prévenir que demain je pars pour Saint-Chartier où on va se prendre de la flotte pendant 4 jours en dansant la bourrée. J'en kiffe d'avance ma race.