Mobile

Aujourd'hui, j'ai enfin acheté un nouveau portable. Comme ça, sur un coup de tête. Il est de ces folies que seuls les gens riches et fortunés tels que moi et 2-3 autres amis banquiers peuvent se permettre.

J'ai donc craqué pour un splendide Sagem, le premier que m'a tendu le vendeur d'ailleurs, car si on ne peut même plus se fier aveuglément aux conseils des professionnels, à qui se fier ?

Il fait appareil photo et Bluetooth (rappelez-vous, pour l'indispensable imprimante Polaroïd), et on peut même je crois parler à des gens même s'ils se trouvent à plusieurs kilomètres de là, mais on ne peut parler qu'à un seul à la fois.

La technologie a ses limites qu'il vaut mieux je pense ne pas essayer de dépasser sous peine de diviser par zéro quelque chose. Or Dieu l'a assez répété :

Thou Shall Not Divide By Zero.

Il doit y avoir une bonne raison derrière tout ça. (Cette blague m'a coûté une fortune, je compte bien la ré-utiliser encore 5 ou 6 fois; autant vous y faire et prendre le parti d'en rire dès maintenant)

Enfin, voilà, en haut la photo de la bouse archaïque qui me servait encore de portable il y a peu. 3 minutes d'autonomie en communication, extinction automatique lors d'un appel entrant, et même en cas d'urgence lors d'un appel sortant. Lenteur d'affichage des SMS désespérante, réparation au scotch agréée 3M. Une horreur, même si dans sa jeunesse il remplissait plutôt correctement son rôle.

Et désormais : fin, racé, profilé comme un suppositoire, le SAGEM MY332. 7850g de technologie, coque en titane de carbone, jantes 24", mais quand même moins bien qu'IPhone, faut pas déconner.